La vie de Paulette racontée par Paulette 2
Que de choses à raconter. Michel a eu 60 ans jeudi. Nous avons fêté ça à deux au crabe vert: menu gastronomique, pantagruélique en qualité, en quantité et coût. Mais ça c'est plutôt positif. La langouste (pour deux) en Belle-vue, savourée après un Kir royal partagé avec le bistroquet, sa femme et son personnel, a été suivi d'un saumon rose à une sauce "beurre d'oseille". Ce même saumon précédé d'un trou normand offert par la maison. Pas de place pour le fromage puis arrive un "fraisier" arrosé du reste de champagne pour conclure par 2 grands décas bienvenus pour tasser le tout avant une partie de pêche à la marche au boeufs.
Cette façon de fêter ça, est d'autant plus facile, décontractée et agréable que la retraite officieuse est là depuis mercredi soir. Raison de ces mini vacances: le congrès national des sapeurs pompiers à La Baule. Grandiose manifestation que nous avons vécu avec tous les pompiers retraités du coin (7cars). Départ le matin, place de l'Église 9h30 dans un brouillard irrespirable du feu en Brière et à la Jaille. Matinée réservée à la visite de l'exposition de tendance européenne des matériels, tenues, véhicules, démonstration de voitures amphibies, grandes échelles, lances et tout et tout. Même les pompiers artistes ont leurs toiles exposées dans un salon d'Atlantica.
Dommage, le temps nous a manqué pour cette visite. A midi départ direction Port aux Rois au Croisic pour un repas en commun (quelle foule, quel boucan), avec Kir breton (cidre, crème de cassis), assiette Port aux Rois (salade-crevettes roses-langoustines- asperges-tomates), merlu blanc sur lit de choucroute (oui, oui ça va bien ensemble), assiette de fromage (camembert, pyrénées, st paulin), bavaroise fruits de la passion au coulis de framboises et déjà il est 16h retour vers la Baule pour le défilé qui va partir à 17h30. C'est vraiment trop de choses en trop peu de temps et en même temps. Les véhicules à l'origine de la fondation passent derrière les premières pompes tirées d'abord par des hommes en tenue d'époque puis par des chevaux. Tout ceci sur le remblai de la plus belle plage d'Europe alors que des parachutistes se posent sur le sable dans le ronflement d'un hélicoptère larguant les fumées tricolores. Les toutes dernières réalisations vont passer aussitôt un détachement de cadet SP et d'un groupe d'intervention,de maitres-chiens et chiens de recherche. une fanfare d'Indre et loire joue et les je ne sais combien de milliers de personnes applaudissent. A la tribune trônent Michel Rocard 1er ministre et Pierre Joxe son acolyte protégés par un service d'ordre et de protection rapprochée disproportionné. Tout porte à croire qu'on leur donne outre leur élection une valeur qu'ils sont loin de démontrer. Enfin bref là n'est pas le propos de cette longue journée toute faite de l'ambiance de ceux dont la devise est "Faire face". Pour ce qui est du CPI d'Assérac derrière leur chef de corps ils ont été là et un peu là.
Pour nous aujourd'hui, c'est retour de baton. Michel pour la 2e fois pris par une crise de rhumatismes qui le gênent pour respirer. La seule position sans douleurs: être allongé.
Ce dimanche est encore une belle journée d'automne chaude, pleine de soleil, dans un horaire d'hiver (hier à ce moment il était 15h30 alors que nos trois pendules marquent 14h30). Je ne pense pas que le printemps 1990 nous ramène cette heure absurde qui nous fait vivre avec 120 minutes d'avance sur le soleil. Il faudra là aussi faire un jour la démonstration de l'économie d'énergie.
Je me sens l'esprit critique et vais stopper là cet épisode pour reprendre mon tricot, ça fait un peu mémé mais que suis je sinon une mémée.
Une grosse mouche bourdonne
Au dessus de mon bouquet de Glaïeuls
des noix tombent et roulent sur les tôles
Les tourterelles roucoulent dans le pommier
Ca sent bon les pêches, les pommes et les rosiers
Le soleil qui décline dans ce beau ciel d'automne
Nous réchauffe moins bien mais nous éclaire encore.
Dimanche 24 septembre 1989
Cette façon de fêter ça, est d'autant plus facile, décontractée et agréable que la retraite officieuse est là depuis mercredi soir. Raison de ces mini vacances: le congrès national des sapeurs pompiers à La Baule. Grandiose manifestation que nous avons vécu avec tous les pompiers retraités du coin (7cars). Départ le matin, place de l'Église 9h30 dans un brouillard irrespirable du feu en Brière et à la Jaille. Matinée réservée à la visite de l'exposition de tendance européenne des matériels, tenues, véhicules, démonstration de voitures amphibies, grandes échelles, lances et tout et tout. Même les pompiers artistes ont leurs toiles exposées dans un salon d'Atlantica.
Dommage, le temps nous a manqué pour cette visite. A midi départ direction Port aux Rois au Croisic pour un repas en commun (quelle foule, quel boucan), avec Kir breton (cidre, crème de cassis), assiette Port aux Rois (salade-crevettes roses-langoustines- asperges-tomates), merlu blanc sur lit de choucroute (oui, oui ça va bien ensemble), assiette de fromage (camembert, pyrénées, st paulin), bavaroise fruits de la passion au coulis de framboises et déjà il est 16h retour vers la Baule pour le défilé qui va partir à 17h30. C'est vraiment trop de choses en trop peu de temps et en même temps. Les véhicules à l'origine de la fondation passent derrière les premières pompes tirées d'abord par des hommes en tenue d'époque puis par des chevaux. Tout ceci sur le remblai de la plus belle plage d'Europe alors que des parachutistes se posent sur le sable dans le ronflement d'un hélicoptère larguant les fumées tricolores. Les toutes dernières réalisations vont passer aussitôt un détachement de cadet SP et d'un groupe d'intervention,de maitres-chiens et chiens de recherche. une fanfare d'Indre et loire joue et les je ne sais combien de milliers de personnes applaudissent. A la tribune trônent Michel Rocard 1er ministre et Pierre Joxe son acolyte protégés par un service d'ordre et de protection rapprochée disproportionné. Tout porte à croire qu'on leur donne outre leur élection une valeur qu'ils sont loin de démontrer. Enfin bref là n'est pas le propos de cette longue journée toute faite de l'ambiance de ceux dont la devise est "Faire face". Pour ce qui est du CPI d'Assérac derrière leur chef de corps ils ont été là et un peu là.
Pour nous aujourd'hui, c'est retour de baton. Michel pour la 2e fois pris par une crise de rhumatismes qui le gênent pour respirer. La seule position sans douleurs: être allongé.
Ce dimanche est encore une belle journée d'automne chaude, pleine de soleil, dans un horaire d'hiver (hier à ce moment il était 15h30 alors que nos trois pendules marquent 14h30). Je ne pense pas que le printemps 1990 nous ramène cette heure absurde qui nous fait vivre avec 120 minutes d'avance sur le soleil. Il faudra là aussi faire un jour la démonstration de l'économie d'énergie.
Je me sens l'esprit critique et vais stopper là cet épisode pour reprendre mon tricot, ça fait un peu mémé mais que suis je sinon une mémée.
Une grosse mouche bourdonne
Au dessus de mon bouquet de Glaïeuls
des noix tombent et roulent sur les tôles
Les tourterelles roucoulent dans le pommier
Ca sent bon les pêches, les pommes et les rosiers
Le soleil qui décline dans ce beau ciel d'automne
Nous réchauffe moins bien mais nous éclaire encore.
Dimanche 24 septembre 1989