Paulette par elle même

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Même si le "je" me gène, j'ai envie de m'écrire, de me définir.

Sous mes fins cheveux blancs depuis plus de trente ans, mes neurones restent jeunes, je n'ai pas cinquante ans.

Les choses sont moins bien quant à la carapace. Pour ne pas déprimer une devise "Faire face". Mais par ce matin froid du dimanche 22 novembre 1998, c'est la joie, le grand bonheur. Jocelyne au téléphone m'annonce que les deux contes que j'avais depuis le mois de septembre envoyés pour un concours organisé par le Parc de Brière, l'Echo de la Presqu'ile m'avaient valu un prix de participation.J'étais dans les 10 premières d'un lot de 60 participants dont des conteurs et écrivains connus. J'écris ces petits bonheurs alors que je suis toujours sur mon nuage.

Je n'avais pas d'ambition au moment où j'ai postulé mais après avoir lu et relu mes récits j'ai désiré savoir ce que je pouvais valoir. C'est vrai, écrire j'aime ça. Les poèmes me semblent faciles mais un conte c'est tout autre chose.

Mais depuis ce matin c'est l'euphorie, je me sens capable d'écrire plein de choses. Si le courage était à la hauteur de la facilité d'expression je pourrais il me semble écrire un livre.

Mon vieux maître d'école Monsieur Raux est sûrement à l'origine de cette passion que j'ai d'écrire tout, tous les jours, sur tous les sujets.

J'espère qu'un jour mes petits enfants seront heureux de mes rédactions, naïves c'est vrai mais c'est ma façon à moi d'être, simple, claire, sans fioritures.

J'ai le bonheur d'avoir et surtout le pouvoir faire, la maîtrise des mots, cela depuis toujours.

Publié dans Contes

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