Recommencement

Publié le

Ce matin dès l'aurore j'ai vu qu'il ferait beau
Le Forsythia tout jaune tel un rayon de miel
Attend les écolier revenir de vacances
La nature qui s'éveille dans sa grande bonté
Nous fait déjà rêvé à la chaleur d'été et au bleu du ciel
Au renouveau qui pointe, aux fleurs et aux oiseaux
Chacun se sent grandir, pas de place à l'errance
Près de l'âtre qui s'éteint s'endort l'aïeul pensif
Il se souvient encore de son désir d'exil.
Il était autrefois, ouvrier de la mine au fond de son abîme
Il a du s'effacer: l'âge et les jeunes poussent
Mais au soir de sa vie au bord de l'Océan
Il revoit les falaises, les rochers, les mouettes et les goëlands
Il entend les vagues qui s'écrasent dans
l'escarpement
Là où va s'échoue le dauphin que l'on blesse
Croire que ce monde va bien devient parfois grotesque
Heureusement pleins de mots nous réjouissent le coeur
Amour et Amitié seront avec santé un hymne à la joie, à la vie, au bonheur.

23 Février 2002 17h15
Concours de poème Musée Joachim du bellay
Mots imposés:Abîme, aurore, bonté, pensif, rayon, escarpement,grotesque,exil,grandir, s'effacer
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